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Saer de rien
8 février 2008

Départ

DSC03562Valises

Dans la nuit déjà moite, inlassables nous emballons des cadeaux, des bouteilles, quelques vêtements, des livres et nos illusions d'enfants.

Soudaine inquiétude:

Je me demande si les uruguayens ne sont pas encore plus sinistres que les argentins.

A la fin de l'histoire d'amour entre le narrateur (50 ans) et la jeune femme qu'il appelle Avellaneda (24 ans), après la mort de celle-ci:

"Mais ce n'était pas le bonheur, ce n'était qu'une trêve. Maintenant , j'ai repris mon destin et il est encore plus obscur, bien plus obscur."

Mario Benedetti in La Trêve justement

En fait pas si sinistres que cela, jouisseurs impénitents (qui ne se repentent pas) du mélodrame.

Il ne suffit pas de bons sentiments (même de gauche) et d'appréhension timorée du fond d'impossible qui nous fait effarés comme nous sommes,  pour faire de la littérature , c"est à dire ce que l'on ne peut pas ne pas écrire...

Plutôt lire Saer ou Onetti 'pour les uruguayens)...

Donc on va bien rire...

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